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Salut Baptiste ! Comment te sens-tu après ce bimestre ?
- Mon grand-père disait « si tu ne te sens pas bien, fais-toi sentir par quelqu’un d’autre » !
- C’est une solution en effet.
- Cela dit, je n’étais pas trop mal lorsque je suis entré dans une très grande pharmacie, une de ces nouvelles boutiques (je n’ose pas dire officine) de conception récente dans ce domaine. On propose un panier à l’entrée, il y a plusieurs rayons d’une dizaine de mètres linéaires, avec en bout un espace relativement réduit - par rapport à l’ensemble - où sont accueillis ceux qui présentent une ordonnance ; les autres peuvent poursuivre leurs emplettes à loisir et payer à la sortie comme au supermarché.
- Super non ?
- J’ai pris quelques instants de réflexion en admirant tous ces rayonnages et j’ai ressenti un moment de profonde tristesse. Je me suis dit : « pas étonnant que je n’aille pas bien avec tous ces produits que je ne prends pas et sur lesquels les indications écrites sur chaque emballage indique qu’il est nécessaire d’en consommer ! »
- De deux choses l’une :
- Ou bien nous sommes foutus ?
- Ou on nous prend pour des zozos (je dis zozos pour être poli) ?